Le D^re Raymond LeBlanc a eu un effet considérable et positif sur ma carrière, dès ma période de résidence et tout au long de ma vie professionnelle. Par-dessus tout, il a été un exemple à suivre impeccable, toujours fermement axé sur le patient et avec un dévouement sans faille envers l’amélioration des soins oculaires et de santé. Il nous manquera beaucoup, mais son héritage en matière de soins aux patients perdurera grâce au travail qu’il a accompli et aux nombreux stagiaires qu’il a influencés. Je pense souvent à sa signature de courriel favorite, qui disait : « Si chaque changement ne donne pas lieu à une amélioration, chaque amélioration nécessite un changement. » Il est tout à fait approprié (et cela me fait sourire) que le programme de la célébration de la vie de Ray contienne un document de deux pages intitulé « Réflexions sur les soins palliatifs » rédigé par Ray et qu’il a voulu inclure pour plaider en faveur du soutien au programme de soins palliatifs.

J’ai l’honneur de proposer la candidature de la D^re Laughrea pour un mentorat honoraire, une reconnaissance qu’elle mérite indéniablement. La D^re Laughrea, qui était ma directrice de programme durant le temps que j’ai passé à Québec, a laissé une marque indélébile sur moi et sur d’innombrables autres personnes. Son dévouement envers l’enseignement et son expérience exceptionnelle, y compris des stages de recherche dans des établissements prestigieux comme Harvard, ont transformé notre programme en un programme qui rivalise avec n’importe quel autre dans le monde.

L’une des qualités remarquables de la D^re Laughrea en tant que mentor est son engagement indéfectible envers le bien-être des patients. Elle nous a tous inculqué l’importance de placer la santé et les soins de nos patients avant toute autre chose. Son dévouement envers ce principe a servi de fil conducteur tout au long de notre formation et continue d’influencer notre pratique aujourd’hui.

La D^re Laughrea était reconnue pour être une mentore exigeante, mais sa rigidité était toujours tempérée par l’équité. Elle nous poussait à exceller, à viser la perfection et à ne jamais faire de compromis sur la qualité des soins offerts. Son approche méticuleuse, souvent qualifiée de « TOC », témoignait de son dévouement à faire les choses correctement. Et la plupart du temps, elle avait raison. Ses normes élevées établissaient une référence d’excellence que nous aspirions tous à atteindre.

Au-delà de son dévouement envers l’ophtalmologie, la D^re Laughrea a eu un profond impact sur les valeurs éthiques qui nous sont chères. Elle nous a enseigné que les soins aux patients transcendent les origines ethniques et les croyances, et a insisté sur l’importance de l’empathie et du respect envers chaque personne qui franchit nos portes. Non seulement la D^re Laughrea prêchait ces valeurs, mais elle les mettait également en pratique dans chaque interaction, donnant ainsi l’exemple que nous continuons de suivre.

Son engagement envers ses étudiants et résidents était indéfectible. La D^re Laughrea était reconnue pour ne pas compter ses heures, et elle faisait tout en son pouvoir pour s’assurer que nous recevions la meilleure éducation et la meilleure formation possible. Ses efforts inlassables et son élévation morale ont eu un effet d’entraînement, et ont eu un impact sur l’ensemble du département pour les générations à venir.

En conclusion, la D^re Laughrea est l’exemple même d’une ophtalmologiste qui non seulement excelle dans son domaine, mais qui adhère également aux normes éthiques les plus élevées. Son dévouement envers l’enseignement, son engagement envers les soins aux patients et son influence sur le département ont laissé une marque indélébile sur tous ceux qui ont eu le privilège d’apprendre auprès d’elle. La D^re Laughrea mérite amplement un mentorat honorifique, car son héritage continuera de façonner l’exercice de l’ophtalmologie et la vie de ceux qu’elle a touchés.