Rapport d’étape à l’intention des membres, automne 2019

Pour nous guider jusqu’en 2020 et au-delà, nous sommes heureux d’annoncer la mise à jour de notre plan stratégique quinquennal. À l’automne de 2018, nous avons mené des entrevues avec des informateurs clés (18 intervenants et leaders d’opinion) et distribué un sondage à tous nos membres. Le Conseil d’administration de la SCO s’est réuni en fin novembre pour examiner les résultats du sondage et de nouveau le 7 avril 2019 afin d’élaborer nos priorités stratégiques pour 2020-2025. Nos cinq nouveaux piliers stratégiques s’appuient sur nos priorités antérieures, mais se démarquent par certains changements subtils dans notre orientation. Le nouveau plan s’articule autour de la défense des intérêts et du lobbying, de la stratégie des communications et de la marque, de l’excellence organisationnelle, de l’éducation et des relations stratégiques. Les extrants et les résultats dans chaque domaine continueront d’être mesurés en regard des principaux produits livrables au moyen d’un système de gestion du rendement.

  • Défense des intérêts et lobbying
    • La représentation demeure une priorité stratégique clé pour la SCO. Afin de remplir sa mission, qui est d’être l’autorité nationale reconnue en matière de soins oculaires et visuels au Canada, la SCO a demandé aux membres de contribuer volontairement au moins 700 $ à un Fonds de promotion et de sensibilisation publique. À ce jour, nous avons atteint 94 % de notre objectif de 2019 et nous continuons de recevoir un appui important. Les sommes recueillies pour le Fonds, ainsi qu’un investissement important de la SCO, serviront à appuyer le travail de promotion et de sensibilisation publique de la SCO sur la scène nationale, et à donner aux provinces, aux sociétés de surspécialités et au milieu universitaire les outils, la formation et les ressources nécessaires pour rehausser le profil de la profession.
    • À l’appui des efforts de sensibilisation publique, la SCO met actuellement en œuvre la troisième année de sa campagne Voir les possibilités. À ce jour en 2019, la SCO a enregistré 31,6 millions d’impressions dans les médias.
    • Depuis son lancement en 2017, la campagne voirlespossibilites.ca a présenté cinq vidéos de patients et produit une vidéo de lancement. Ensemble, les vidéos ont été présentées à 7,6 millions de Canadiens et 1,5 million d’entre eux ont fait une pause pour les regarder.
    • La SCO s’emploie maintenant à créer la dernière vidéo de la campagne Voir les possibilités, qui portera sur les greffes de cornée.
    • Grâce à l’équipe de représentation, la SCO a élaboré une série de quatre affiches qui font la distinction entre les ophtalmologistes et les optométristes et décrivent les principales maladies de l’œil et leurs répercussions (cataractes, glaucome et dégénérescence maculaire liée à l’âge). La SCO mettra ces affiches à la disposition de tous ses membres à temps pour la Journée mondiale de la vue, le 10 octobre, et leur suggérera de les installer dans leurs bureaux.
    • La SCO a continué de publier son bulletin électronique trimestriel Nouvelles des grands enjeux de la profession qui résume ses initiatives nationales et provinciales et celles visant les surspécialités en matière de promotion, représentation et lobbying.
    • En janvier 2018, un éditorial rédigé par le Dr Phil Hooper sur le chômage et le sous-emploi des nouveaux diplômés en ophtalmologie a été publié dans le magazine Politics et présenté à l’émission The Sixth Estate. Les principaux publics visés étaient le gouvernement, les députés de l’opposition et les fonctionnaires fédéraux. L’article a récemment été mis à jour et la SCO a reçu un certain nombre de nouvelles demandes de renseignements des médias à ce sujet.
    • Le Conseil des grands enjeux de la profession a créé quatre rôles de représentant régional des médecins, qui travailleront avec les représentants provinciaux pour cerner, évaluer et faire rapport sur les enjeux d’importance à l’échelle interprovinciale ou régionale, afin d’aider la SCO à faire le suivi des tendances pancanadiennes en matière de représentation.
    • En 2016, la SCO a produit un rapport sur l’évaluation des services non assurés et ce rapport est encore largement utilisé par les membres de la SCO, d’autres fournisseurs de soins oculovisuels et de santé et les gouvernements.
  • Initiatives provinciales de représentation
    • Pénuries de médicaments : La SCO a collaboré avec Santé Canada dans le dossier des pénuries persistantes de médicaments et leur incidence sur l’ophtalmologie et sur nos patients. En juin, la SCO a été invitée à participer à une réunion avec Santé Canada pour discuter des pénuries de Miostat et de Miochol E avec le Comité d’affectation des niveaux (CAN) de Santé Canada, un projet pilote multilatéral qui vise à combler les lacunes dans la détermination, l’évaluation et la communication efficaces des pénuries de médicaments les plus critiques. La réunion du CAN a également réuni des représentants de plusieurs directions générales de Santé Canada, de l’Association médicale canadienne et du Groupe de travail sur les pénuries de médicaments dans les provinces et les territoires. Après avoir discuté de l’impact des pénuries de ces deux médicaments, le CAN a décidé à l’unanimité que la pénurie actuelle de Miochol E se qualifie comme une pénurie de niveau 3. À son Congrès annuel, la SCO a rencontré Bausch + Lomb et Alcon pour discuter de la façon dont les pénuries et les annulations de médicaments sont communiquées. Les deux entreprises se sont engagées à communiquer plus directement au sujet des pénuries et des annulations possibles, ainsi qu’à faire le point sur les stratégies d’atténuation, les niveaux de disponibilité prévus et les dates de début et de fin prévues. En réponse aux pénuries actuelles de médicaments, la SCO s’emploie à dresser une liste de « médicaments essentiels » pour l’ophtalmologie qu’elle prévoit communiquer au gouvernement et à l’industrie. La liste des médicaments essentiels sera classée par sous-spécialité et répartie en médicaments administrés par voie orale et par voie de gouttes. Bausch + Lomb et Alcon ont convenu qu’aucun médicament figurant sur cette liste ne sera abandonné sans discussion préalable et sans effort coordonné d’atténuation de l’impact.
    • La SCO préconise une couverture accrue des injections intravitréennes – En juin, la SCO a écrit à l’honorable John Haggie, ministre de la Santé du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, au sujet de la nécessité d’une couverture soutenue des injections intravitréennes. Le ministre Haggie a répondu que, dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement « pour accroître l’accès à des thérapies efficaces pour les personnes souffrant de dégénérescence maculaire néovasculaire liée à l’âge, le Programme de médicaments d’ordonnance de T.-N.-L. étudie la possibilité d’offrir une couverture pour l’Avastin à l’avenir ». Il s’agit d’une mesure positive qui permet aux médecins et chirurgiens de l’œil de cette province de commencer à discuter de la question avec le gouvernement. La lettre est accompagnée d’un exposé de principe conjoint de la SCO et la Société canadienne de la rétine rédigé par le Dr Alan Berger. Cet énoncé de principe a été approuvé par le Conseil de la SCO le 12 juin 2019.
    • L’Association des médecins et chirurgiens de l’œil de l’Alberta a répondu à la demande du gouvernement d’augmenter le niveau de stérilisation de l’équipement – La SCO a tiré parti de sa relation avec l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) et celle-ci a produit une déclaration sur les données probantes actuelles concernant la stérilisation de l’équipement ophtalmique qui touche l’œil. Une conférence téléphonique a eu lieu avec les responsables provinciaux du Service de prévention et de contrôle des infections (IPC) de Calgary et d’Edmonton le 24 juin 2019. Au cours de l’appel, il a été convenu que la désinfection haut niveau pouvant comporter des risques pour les patients et l’équipement n’est pas la bonne façon de procéder. L’IPC a examiné diverses options de désinfection haut niveau et s’est dit intéressé à faire l’évaluation de Tristel, qui fonctionne avec des lingettes nettoyantes plutôt qu’avec un système de retraitement complexe. Bien qu’il ne soit pas approuvé au Canada, Tristel est utilisé dans certaines régions de l’Europe et de l’Australie. L’IPC est disposé à voir si Santé Canada autoriserait un essai de Tristel.
    • BC Society of Eye Physicians and Surgeons (BCSEPS) – À la suite d’une demande officielle, le Comité exécutif de la BCSEPS a accepté de nommer un membre de la SCO à titre d’observateur au Comité mixte sur l’imputabilité de la Régie provinciale des services de santé. Le Dr Holland participera à l’étude en cours sur l’incidence du glaucome chez les patients traités par injection d’anti VEGF.
    • Élargissement graduel du champ d’exercice de l’optométrie – Au cours des derniers mois, la SCO a été informée de plusieurs cas d’optométristes qui recevaient une formation sur les lasers au Canada dans le but d’ajouter des traitements oculaires au laser aux services offerts à leurs patients. La SCO continue de surveiller la question de l’élargissement du champ d’exercice de l’optométrie au Canada et collaborera avec les gouvernements, l’industrie et les associations d’optométrie au besoin.
  • Communications et stratégie visant la marque
    • Les Canadiens ont été renseignés sur l’effet positif que peuvent avoir les ophtalmologistes sur leur vie grâce à la campagne de sensibilisation publique Voir les possibilités de la SCO. Des membres de la Société ont été présents dans les médias et dans les blogues des médias sociaux pour renseigner la population canadienne au sujet de l’ophtalmologie. De 2017 à 2018, le nombre de porte-parole médecins de la SCO a augmenté de 500 %, de sorte que de nombreux membres de la Société ont été disponibles pour répondre aux demandes des médias.
    • La SCO a choisi des journées ciblées pour mettre en évidence certaines maladies dans les domaines de surspécialité, grâce à un ensemble d’occasions médiatiques acquises et payantes. Voici quelques points saillants de cette démarche : entrevues pour la Semaine mondiale du glaucome en mars, articles dans Global News au sujet du Mois de sensibilisation à la DMA, supplément payé dans le magazine Maclean’s pour le Mois national de la sensibilisation au diabète (rejoint 2,4 millions de lecteurs) et énoncé de principe conjoint SCO-ACO sur les Effets des écrans électroniques sur la vision de l’enfant et recommandations pour une utilisation sans risque (qui a suscité plus de 8 millions d’impressions dans les médias).
    • La SCO procédera à la mise en œuvre de son plan de représentation, communications et relations avec les médias, qui prévoit notamment la mise en œuvre de la troisième année de la campagne de sensibilisation publique Voir les possibilités et une série de réunions avec les principales personnes-ressources du gouvernement fédéral. La troisième année de la campagne a porté sur les relations avec les médias nationaux et régionaux, les témoignages de patients par vidéo et la mobilisation des agents d’influence. Les nouvelles initiatives comprendront une trousse de documentation de la campagne à l’intention des médecins (affiches pour les salles d’attente, vidéos pour les écrans des salles d’attente des médecins, annonces pouvant être placées dans les médias locaux et plus encore).
    • Outre les communications liées à la campagne Voir les possibilités, la SCO a répondu à des centaines de demandes des médias sur divers de sujets liés à la vision et à la santé oculovisuelle.
    • Le nouveau site Web public de la SCO sera lancé d’ici la fin de l’année.
  • Excellence organisationnelle et activités d’adhésion
    • Le recrutement et la fidélisation des membres sont essentiels si nous voulons être la voix unifiée de l’ophtalmologie au Canada. La SCO compte actuellement 1 159 membres.
    • La SCO entretient des liens étroits avec le milieu universitaire (par l’entremise du Conseil des grands enjeux de la profession), avec les sociétés de surspécialité (par l’entremise du Conseil des grands enjeux de la profession, du Comité de planification du Congrès annuel et du Conseil de rédaction du JCO) et avec les provinces.
    • La SCO a cerné les nombreux avantages que tirent le milieu universitaire, les sociétés de surspécialité et les provinces de leur association à la SCO. Ces services aux groupes affiliés sont décrits dans le document intitulé La valeur de l’affiliation à la SCO. Le maintien d’un lien solide entre les organisations contribue à rehausser leurs marques respectives. En tant que porte-parole unifié de l’ophtalmologie au Canada, la SCO travaille avec toutes ses sociétés de surspécialité, les provinces et le milieu universitaire pour faire valoir l’expertise et les compétences des ophtalmologistes auprès du gouvernement, des médias, du public et des autres fournisseurs de soins médicaux et oculovisuels. Les provinces, les sociétés de surspécialité et le milieu universitaire ont accès à des programmes agréés de DPC et reçoivent un soutien en matière de représentation, de communication, d’interaction avec les médias et de relations gouvernementales. En outre, les sociétés de surspécialité et le milieu universitaire bénéficient de la communication par l’entremise de serveurs de listes de diffusion. Les sociétés de surspécialité qui sont liées à la SCO bénéficient aussi d’une couverture d’assurance par l’entremise du programme d’assurance de la SCO, de la gestion gratuite des services de renouvellement annuel des adhésions et des liens avec d’autres grandes organisations nationales et internationales affiliées.
    • En novembre 2018, la SCO a assumé la gestion du programme annuel conjoint d’adhésion de l’Association canadienne d’ophtalmologie pédiatrique et du strabisme (CAPOS) et de la Société canadienne de chirurgie oculoplastique (CSOPS), sans frais. La SCO continuera de gérer le programme annuel conjoint d’adhésion de la Société canadienne de la rétine (SCR), sans frais. La Société canadienne du glaucome (SCG) aura également une adhésion annuelle conjointe à compter de 2020.
    • La mobilisation des médecins résidents et des jeunes ophtalmologistes est essentielle à l’avenir de la SCO, qui attache une grande valeur à ses 202 membres résidents. Un médecin résident leader siège au Comité de planification du Congrès annuel et la SCO offre de nombreux avantages aux médecins résidents et aux jeunes ophtalmologistes, notamment un symposium d’une demi-journée au Congrès annuel et une page Web qui affiche de l’information sur les activités des médecins résidents, les initiatives de recherche, les bourses et les possibilités d’emploi.
    • En juin 2019, le Comité des spécialités du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada a approuvé une demande de la Société canadienne de la rétine visant à reconnaître la rétine comme un domaine de compétence ciblée (DCC). La première étape de ce processus consiste en l’organisation d’un groupe de travail chargé de superviser la progression de la mise en œuvre avant la constitution du DCC. Le groupe de travail, qui comprend un représentant de la SCO, sera chargé de finaliser les documents sur les normes, y compris le portefeuille sommatif, et de nommer le comité du DCC pour superviser la discipline. Le groupe de travail examinera les compétences de base des ophtalmologistes et, plus précisément, les compétences partagées par les ophtalmologistes généraliste dans le domaine de la rétine. Cela garantira que le développement du DCC en rétine sera un processus robuste et transparent qui profitera à la communauté ophtalmologique et améliorera les soins de la rétine pour les patients de tout le Canada grâce à la normalisation des stages postdoctoraux en chirurgie de la rétine.
    • Le nombre de femmes ophtalmologistes au Canada continue à augmenter d’année en année. En reconnaissance des problèmes uniques auxquels font face les femmes en ophtalmologie, la SCO organise depuis 2012 un symposium à leur intention dans le cadre de son Congrès annuel.
    • La SCO continuera à mobiliser ses membres dans des voies nouvelles et innovatrices afin de garantir que l’organisation demeure souple, pertinente et à l’écoute des besoins de ses membres.
  • Éducation
    • La SCO est déterminée à maintenir les normes d’éthique les plus élevées, conformément aux lignes directrices établies par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). La SCO a reçu une mention élogieuse pour sa demande de renouvellement de statut de fournisseur agréé de développement professionnel continu (DPC) auprès du CRMCC. La SCO s’est vu accorder une période d’agrément de huit ans, soit le maximum.
    • De septembre 2018 à août 2019, la SCO a agréé 23 activités d’apprentissage de groupe, cinq cours de simulation et trois programmes d’autoévaluation. Les activités agréées couvraient un éventail de domaines de surspécialité et ont eu lieu partout au Canada et en ligne.
    • Le Congrès annuel 2019 de la SCO a eu lieu du 13 au 16 juin au Centre des congrès de Québec. Près de 1500 délégués ont assisté au congrès, qui comprenait 4 jours de contenu scientifique, 55 séances et 18 conférences principales.
      • Cette année, la SCO a accueilli le premier symposium conjoint avec la Société française d’ophtalmologie (SFO). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision du Conseil de la SCO visant à étendre notre portée à l’échelle mondiale et à encourager une plus grande participation des délégués internationaux. La SCO s’emploie actuellement à désigner les membres qui participeront au congrès de la SFO à Paris.
      • La SCO a offert un petit atelier sur le consentement éclairé, au cours duquel les participants ont été guidés par une série de vignettes axées sur le style de communication, la capacité et la liberté. Cette séance a été organisée en partenariat avec l’Association canadienne de protection médicale (ACPM).
    • En mai 2019, la SCO a lancé son Carrefour de ressources pour la pratique : www.cosprc.ca/fr. Le CRP est un espace en ligne qui permet aux ophtalmologistes canadiens d’avoir accès à une grande diversité de ressources de DPC, y compris des occasions et des événements de DPC, des activités agréées et non agréées, des énoncés de principe et de l’information sur la DPC pour les planificateurs de programme et les apprenants. Le CRP vise à devenir la ressource en ligne par excellence du DPC pour les ophtalmologistes canadiens.
    • La SCO continue d’offrir les modules INSIGHT sur le glaucome et la cornée (mis au point conjointement avec Allergan) aux ophtalmologistes de tout le Canada. Le programme propose des cas interactifs sur des sujets liés à la cornée et au glaucome qui tiennent compte des diagnostics, des recherches et des options de traitement, en explorant le travail préparatoire, la prise en charge initiale, les options chirurgicales et les situations où il faut référer le patient à un surspécialiste.
    • Le 50e symposium Sally Letson, Neuro-ophthalmology, a eu lieu du 13 au 15 septembre 2018 à Ottawa, en Ontario. Le symposium était présidé par le Dr Anthony C. Arnold (Université de la Californie à Los Angeles) et coprésidé par le Dr Rustum Karanjia (Université d’Ottawa). Accueillant 15 conférenciers canadiens et internationaux et près de 700 délégués, la rencontre a remporté un succès retentissant. Le symposium de 2019, intitulé Glaucoma: Thriving Under Pressure, aura lieu du 12 au 14 septembre et sera coprésidé par les Drs Iqbal (Ike) Ahmed et Garfield Miller.
    • Deux programmes d’autoévaluation agréés en vertu ont été mis au point conjointement par la SCO et l’Institut canadien de la cataracte (ICC) et sont offerts sous forme de modules en ligne : Gérer les chirurgies de la cataracte complexes et Les cas de LIO et de cataracte.
    • La SCO et l’Institut canadien de la cataracte (ICC) ont élaboré conjointement un webinaire agréé sur le consentement éclairé qui a été présenté le 14 novembre 2018 par un ophtalmologiste et un membre de l’ACPM.
    • La SCO a lancé un programme d’autoévaluation en ligne agréé intitulé Private Eye: Connecting the Dots in Dry Eye Disease. Ce programme a été élaboré conjointement avec Takeda (anciennement Shire Pharma ULP) et prend la forme d’un module interactif conçu pour les ophtalmologistes et qui leur permet afin d’explorer le dépistage, le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de sécheresse oculaire pathologique.
    • La SCO continue d’offrir un programme intitulé Le point sur le diabète et l’œil pour les fournisseurs de soins primaires, qui est agréé par le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) et donne droit à 1,5 crédit Mainpro+. Le programme est élaboré conjointement avec Bayer. Cette initiative vise à aider et à encourager les médecins de famille à faire le suivi continu de la santé des yeux de leurs patients atteints de diabète, de poser le diagnostic de maladie de l’œil et à référer les patients au besoin. Le programme a rejoint plus de 800 médecins de famille à ce jour.
    • Le Dr Varun Chaudhary a pris la relève comme rédacteur en chef du Journal canadien d’ophtalmologie (JCO) en juin 2018. Sous son leadership novateur, le JCO a entrepris plusieurs nouvelles initiatives, y compris la création d’un Conseil consultatif des médecins résidents (CCMR), composé de représentants de 13 programmes universitaires canadiens. En collaboration avec le CCMR, le JCO a inauguré deux nouvelles chroniques dans le numéro de juin 2019, soit « Perspectives des résidents», qui propose dans chaque numéro de quatre à six articles dont les résumés sont rédigés par des membres du CCMR, et un projet pilote d’une durée d’un an, où il s’agit de proposer dans chaque numéro du journal un résumé visuel. Ces résumés graphiques permettent aux lecteurs d’évaluer rapidement les résultats présentés dans un article et constituent un excellent moyen de diffuser la recherche scientifique. De plus, sous la direction du Dr Chaudhary, le JCO s’est enrichi de deux nouvelles sections, soit « Health Economics » et « Ocular Imaging », et a ajouté deux catégories aux types de manuscrits acceptés, soit « Research Letters » et « Photo Essays ».
    • En 2018, le JCO a reçu plus que 1000 manuscrits, ce qui représente une légère augmentation par rapport à l’année précédente. Le taux de refus a été de 77 % et le facteur d’impact du Journal a diminué légèrement, passant de 1543 en 2016 à 1314 en 2017. Selon Elsevier, ce type de diminution est normal lorsqu’un journal augmente son nombre d’articles, ce que le JCO a fait au cours des deux dernières années.
  • Liens stratégiques
    • La SCO a un représentant au Conseil international d’ophtalmologie (ICO) et offrira un symposium de 90 minutes au Congrès mondial d’ophtalmologie 2020 en Afrique du Sud.
    • La SCO a deux représentants au CA de la Pan-American Association of Ophthalmology (PAAO) : le Dr Guillermo Rocha, qui vient d’être nommé à ce poste, et la Dre Yvonne Buys, présidente de la SCO.
    • La SCO félicite la Dre Stephanie Dotchin qui a été acceptée dans le Programme de développement du leadership de la PAAO.
    • La SCO continue de travailler en étroite collaboration avec l’American Academy of Ophthalmology (AAO), notamment par le biais d’entretiens téléphoniques réguliers avec les principaux dirigeants médicaux, pour discuter de questions d’importance en matière de représentation et autres enjeux. Le Dr Ken Roberts a terminé le Programme de perfectionnement du leadership de l’AAO à l’automne de 2018. Dans le cadre de ce programme, le Dr Roberts a rédigé un rapport intitulé Canadian Ophthalmologist Accessibility as Measured by Driving Time. Ce rapport est extrêmement utile à la SCO, car il présente des données qui contrent l’affirmation de l’optométrie selon laquelle les optométristes seraient plus accessibles que les ophtalmologistes. Le rapport conclut que 90 % des Canadiens vivent à moins d’une heure de route d’un ophtalmologiste.
    • La SCO collabore avec la Société canadienne du sang à l’élaboration d’une pratique de pointe visant à améliorer la greffe de cornée au Canada. La mobilisation des intervenants, l’amélioration du rendement des systèmes, les données et leur analyse sont des éléments clés de ce travail.
    • La SCO continuera à travailler avec ses partenaires pour aborder des aspects clés de promotion et de représentation, notamment l’expansion du champ de pratique de l’optométrie, les ressources humaines en santé et les stratégies qui permettront d’améliorer le soin des patients pour certaines populations, comme les enfants.
    • La SCO poursuit sa collaboration avec l’Association canadienne des optométristes (ACO) dans les domaines d’intérêt mutuel. Les deux organisations se réunissent deux fois l’an et ont rédigé des lignes directrices conjointes pour l’examen périodique de la vue au Canada chez les enfants de 5 ans et moins. Le document, préparé en collaboration avec des représentants de l’Association canadienne d’ophtalmologie pédiatrique et du strabisme, de la Société canadienne de pédiatrie et du Collège des médecins de famille du Canada, sera publié simultanément dans le Journal canadien d’optométrie et le Journal canadien d’ophtalmologie en décembre 2019.
    • En septembre 2018, Santé Canada a demandé à la SCO de fournir des commentaires cliniques concernant le risque de carence en cellules souches limbiques (CCSL) chez les personnes qui utilisent des lentilles cornéennes. Cette demande découle d’une récente recension des écrits menée par Santé Canada qui laissait entendre que l’utilisation de lentilles de contact souples pouvait exposer les utilisateurs à un risque de CCSL.
    • Santé Canada procède actuellement au renouvellement des étiquettes des produits du tabac, qui comprennent des mises en garde et des messages d’information sur la santé. La SCO collabore avec Santé Canada pour le nouvel étiquetage en fournissant des illustrations médicales montrant les risques du tabac pour la santé oculovisuelle.
    • En octobre 2018, parallèlement à l’entrée en vigueur de la Loi sur le cannabis, la SCO a mis à jour son énoncé de principe sur l’Utilisation médicale du cannabis pour le glaucome, qui a également été approuvé par la Société canadienne du glaucome (SCG). L’énoncé final a été publié dans le JCO et a aussi été communiqué à l’Association médicale canadienne (AMC), qui l’a diffusé par l’entremise de son réseau national et de ses associations médicales provinciales et territoriales. La Société canadienne de la cornée, des maladies externes et de la chirurgie réfractive a élaboré un énoncé de principe sur l’Utilisation médicale du cannabis pour la sécheresse oculaire, qui a été approuvé par le Conseil de la SCO en juin 2019. L’AMC a aussi diffusé cet énoncé par l’entremise de son réseau national et de ses associations médicales provinciales et territoriales.
    • La SCO et ses sociétés de surspécialité collaborent activement avec l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) afin de combler les lacunes dans la prestation des soins de santé au Canada. Par exemple, la SCO a collaboré avec la Société canadienne du glaucome pour préparer des réponses à l’ébauche des recommandations de l’ACMTS sur l’utilisation optimale de la chirurgie micro-invasive et mini-invasive du glaucome (c. à d. la MIGS).
  • Principales initiatives de l’année
    • La SCO déploie tous les efforts pour mobiliser les provinces, les sociétés de surspécialité et le milieu universitaire afin d’atteindre son objectif d’être la voix unifiée de l’ophtalmologie au Canada et de continuer à positionner les ophtalmologistes comme les leaders reconnus en médecine et en chirurgie de l’équipe des soins oculovisuels, auprès du gouvernement, des médias et du public.
    • La SCO poursuivra son travail d’élaboration d’un nouveau plan stratégique quinquennal qui devrait être mis en œuvre en janvier 2020.
    • La SCO doit adopter le processus de Compétence par conception du CRMCC d’ici 2019. Cela nécessitera une mobilisation généralisée des intervenants dans le processus pour garantir que l’ophtalmologie s’engagera pleinement dans cette nouvelle voie.
    • La SCO améliorera davantage les programmes et les initiatives axés sur le mieux-être des médecins. La SCO reçoit du financement ciblé de Gestion financière MD inc. pour des initiatives de santé et mieux-être des médecins (200 000 $ sur trois ans pour des activités de DPC en santé et mieux-être des ophtalmologistes).
    • La SCO continuera de produire des énoncés de principe sur les enjeux d’importance pour ses membres et poursuivra sa campagne Voir les possibilités pour une quatrième année.
    • Mme Jennifer Brunet-Colvey prendra sa retraite en septembre 2019, après avoir été directrice générale et chef de la direction de la SCO pendant 10 ans. À l’occasion du Congrès annuel de la SCO en juin, elle a reçu le premier prix « Amie de l’ophtalmologie canadienne » en reconnaissance de l’impact important qu’elle a eu sur la SCO et sur l’ophtalmologie au Canada. On s’attend à ce qu’un nouveau directeur général et chef de la direction soit nommé au début de septembre.

La SCO ne pourrait s’acquitter de son mandat sans son personnel dévoué et sans les efforts inlassables de nos nombreux bénévoles qui consacrent leur temps précieux à améliorer les soins oculovisuels pour tous les Canadiens et à défendre la profession. Merci à ceux et celles qui travaillent bénévolement à faire progresser l’ophtalmologie et le soin des patients au Canada. Si le bénévolat vous intéresse, veuillez communiquer avec le bureau de la SCO et surveiller les demandes de bénévoles qui paraissent de temps à autre.

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