jeudi octobre 30, 2025

La Société canadienne d’ophtalmologie (SCO) exprime sa profonde préoccupation face à l’adoption du projet de loi 2 par le gouvernement du Québec. Cette législation, qui met fin unilatéralement aux négociations avec les fédérations médicales de la province, risque de déstabiliser un système de santé déjà fortement sollicité et pourrait nuire à l’accès des Québécois aux soins essentiels de la vue.

Les ophtalmologistes offrent des soins spécialisés, souvent urgents, qui protègent et restaurent la vision. La réussite de ce travail repose sur la collaboration, le respect et un environnement stable permettant aux médecins de se concentrer pleinement sur leurs patients. Le projet de loi 2 a été présenté sans dialogue suffisant, créant de l’incertitude et sapant la confiance entre les médecins et le gouvernement. Une telle incertitude peut décourager les professionnels dont l’expertise est essentielle pour maintenir la qualité des soins à travers la province.

Même dans des circonstances difficiles, les médecins demeurent profondément engagés envers leurs patients. Cependant, maintenir cet engagement nécessite des conditions qui soutiennent et valorisent leur travail. Les mesures qui nuisent au moral ou qui poussent des spécialistes à quitter la pratique risquent de compliquer davantage l’accès à des traitements opportuns et d’allonger les délais pour des soins essentiels.

La SCO invite respectueusement le gouvernement du Québec à renouer un dialogue constructif avec la communauté médicale. La collaboration, et non la législation unilatérale, est la voie vers des solutions durables qui bénéficient à la fois aux patients et aux professionnels de la santé.

Notre Société se tient aux côtés des ophtalmologistes du Québec et de tous les professionnels de la santé qui partagent cet engagement envers les patients. La vision est l’un de nos sens les plus précieux. La protéger exige un système de santé fondé sur le partenariat, la confiance et le respect.

Pour plus d’informations : Kim Tytler, Gestionnaire, Communications et affaires publiques [email protected]